mercredi 1 juin 2011

séisme de 6.4 sur le littoral chilien

© photo news
Un puissant séisme de magnitude 6,4 s'est produit mercredi matin à 12H55 GMT sur le littoral chilien, dans une zone déjà touchée par un violent tremblement de terre en 2010, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). Aucune victime ni dégât n'étaient signalés dans l'immédiat.
La secousse s'est produite près de la côte chilienne à 08H55 locales à une profondeur de 15 km. Son épicentre se situe à 96 km au sud-ouest de Conception, la deuxième plus grande ville du Chili, a précisé l'USGS.

Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.

Le 27 février 2010, un séisme, suivi d'un tsunami, avait dévasté la région centre-sud du Chili, faisant 524 morts, 31 disparus et plus de 220.000 familles sans abri. Le Chili, pays à intense activité sismique, a enregistré en 1960 à Valdivia (sud) la secousse le plus puissante jamais mesurée, de magnitude 9,5. Elle avait fait 5.700 morts. (belga)
 
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Le séisme de Sendaï a fait progresser la sismologie
Mercredi, 01 Juin 2011 09:57
Le tremblement de terre qui a dévasté le nord-est du Japon en mars dernier a permis de mieux comprendre comment prédire le risque de tsunami. Trois nouvelles études publiées dans la revue Science font état d'avancées importantes dans la compréhension des séismes.

Le séisme de Sendaï est le séisme le plus étudié de l'histoire. Avoir des études aussi poussées seulement deux mois après l'événement montre que l'on avait énormément de données et qu'elles ont été analysées par de nombreux scientifiques. On pensait par exemple jusqu'à maintenant que les glissements de terrain des séismes allaient dans une seule direction. On voit dans celui-ci que ce n'est pas le cas, qu'il y a eu des glissements dans plusieurs directions, en succession. C'est ce qui explique qu'on ne pensait pas qu'il pourrait y avoir un séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter dans cette zone, mais plutôt une amplitude maximale de 8.

L'auteur de l'une des études, Satoshi Ide, de l'Université de Tokyo, a notamment établi comment calculer l'ampleur d'un tsunami en fonction de la direction du mouvement des plaques tectoniques. On savait généralement que le tsunami a plus d'énergie quand le mouvement des plaques va vers le haut, mais on ne connaissait pas l'ampleur de cette relation. Le tsunami du 11 mars a heureusement été moins important parce que le mouvement allait vers le bas. À terme, cela pourrait aider à mettre sur pied un système permettant de prédire immédiatement après le séisme l'ampleur du tsunami. Un séisme moins important de 1896 a généré, par exemple, un tsunami beaucoup plus important.

Le tsunami du 11 mars a entraîné sur la côte des vagues d'une hauteur allant jusqu'à 15 mètres et fait la majorité des 25 000 victimes de la catastrophe naturelle.

Une autre étude, menée par une équipe franco-nippo-américaine, a avancé qu'un autre séisme aussi dévastateur pourrait frapper les régions plus au sud. «Ce qu'on sait maintenant, c'est que les tremblements de terre importants sont plus fréquents que prévu dans cette région», dit M. Ji.

Ces nouvelles connaissances pourraient aboutir à une réévaluation du risque sismique  / tsunami dans certaines région du globe telle que la côte Ouest du Canada par exemple.
Catnat.net

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