vendredi 10 février 2012

GAZ DE SCHISTE : LES FUITES DE METHANE PIRES QUE PREVU

Gaz de schiste : Les fuites de méthane pires que prévu

Les fuites de méthane provoquées par l'exploitation du gaz de schiste sont pires que ce qui avait été prévu, annulant ainsi l'avantage du gaz naturel sur le charbon.
C'est que révèle une récente étude du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et de l'Université du Colorado.

Il s'agit de la première compilation à grande échelle de données sur le terrain permettant de mesurer les taux d'émission de gaz à effet de serre des activités d'exploitation de gaz de schiste
À la suite des résultats présentés par l'étude, l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) réitère sa demande de moratoire complet sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste au Québec.
Selon l'étude, les émissions de méthane en provenance des sites d'exploitation seraient d'environ 4%, soit plus du double que les inventaires officiels de l'industrie. À ce taux, il faut ajouter les autres fuites en provenance des gazoducs et des systèmes de distribution.
«Cette étude démontre clairement que si le Québec poursuit le développement de l'exploitation des gaz de schiste, il lui sera impossible d'atteindre son objectif de réduction d'émission de GES pour 2020 et de respecter les normes sur la qualité de l'air ambiant», soutient Patrick Bonin, qui est responsable du volet climat-énergie à l'AQLPA.
L'AQLPA rappelle qu'en plus d'être un précurseur d'ozone, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. Sur une période de 20 ans, le potentiel de réchauffement planétaire du méthane serait 100 fois plus élevé que celui du CO2 et de 25 fois sur une période de 100 ans.
Le président de l'AQLPA, André Bélisle, considère que le gouvernement du Québec doit répondre à la demande d'évaluation de l'ensemble des forages.
L'AQLPA rappelle que le Programme des Nations Unies pour l'environnement a récemment ciblé le méthane comme étant un gaz prioritaire auquel nous devons nous attaquer pour éviter les changements climatiques catastrophiques et améliorer la qualité de l'air5.
«Les études confirment l'une après l'autre que le gaz de schiste est source de problèmes. Le gouvernement provincial doit écouter la population et se concentrer sur le biométhane et ainsi positionner le Québec comme leader nord-américain pour de véritables solutions», ajoute Kim Cornelissen, qui est responsable du dossier biométhane à l'AQLPA.

Auteur : Reine Côté

Module mère comment va la terre bleue? 

Les gaz de schistes représentent 30% de la production aux USA

Dans son discours sur l'Etat de l'Union, le président américain Barack Obama a salué le potentiel énorme qu'offrait le pays en terme de gaz naturel et singulièrement celui des gaz de schiste.Le président a mis l'accent sur le succès de l'industrie du gaz de schiste. "Nous avons presque 100 ans de réserves de gaz naturel et mon administration va tout faire ce qui est possible pour développer cette énergie de façon sûre". Cela "créera des emplois et propulser des camions et des usines moins polluantes et à moindre coût, prouvant qu'on n'a pas besoin de choisir entre notre environnement et notre économie."...lire la suite sur Enerzine

"Le nucléaire est mort, passons au partage de l'énergie sur Internet"

Le 07 février 2012 par Astrid Gouzik
Jeremy Rifkin - février 2012
© Astrid Gouzik - L'Usine Nouvelle
  Spécialiste de prospective économique et scientifique, Jeremy Rifkin vient de publier un nouvel ouvrage dans lequel il prône une transition vers une troisième révolution industrielle. Il y explique comment créer de l'emploi et faire repartir l'économie grâce à une énergie collaborative. L'Usine Nouvelle l'a rencontré.
"Nous rentrons dans la sixième période d’extinction des espèces, nous ne sommes que des somnambules sur Terre". Le préambule est angoissant, la suite est nettement plus rassurante. De passage à Paris, l’économiste américain a présenté l’édition française de son dernier ouvrage, la Troisième Révolution Industrielle, mardi 7 février.
Selon Jeremy Rifkin, la priorité est de quitter cette "ère du carbone" d’ici à 30 ans. Pour ce faire, il propose de fonder ce nouveau modèle sur les énergies renouvelables et internet. Dans la théorie largement explicitée dans son œuvre, il s’agit de mettre les technologies développées pour la toile au service du partage de l’électricité. Ainsi, en quelques clics  seulement, on pourrait partager de l’énergie sur le réseau, comme on partage une chanson ou un film.
Il est donc impératif de passer aux énergies renouvelables, notamment en transformant le parc immobilier de tous les continents en ensemble de microcentrales énergétiques. "Des milliers d’emplois pourraient être ainsi créés en Europe. L’Allemagne a déjà converti un million de bâtiments, générant ainsi 250 000 emplois", assure Jeremy Rifkin.
Mais afin de pouvoir stocker ces énergies intermittentes, le déploiement de la technologie de l’hydrogène est indispensable. "Daimler et GM, par exemple, lancent des véhicules électriques sur le marché. Mais le problème majeur reste la question de la recharge", développe l’essayiste. Puis une fois cette énergie stockée, il suffit d’utiliser la technologie d’internet pour transformer le réseau électrique de tous les continents en inter-réseau de partage de l’énergie.
La transition vers la troisième révolution industrielle, depuis de nombreuses années déjà, Jeremy Rifkin l’amorce auprès des dirigeants américains et européens. "Je rencontre souvent Angela Merkel. En France, certains politiques partagent ma vision, Daniel Cohn-Bendit notamment". L’auteur doit d’ailleurs débattre avec Eva Joly, candidate Europe Ecologie – Les verts pour la présidentielle, mercredi 8 février. "J’ai également sollicité Nathalie Kosciusko-Morizet, car je voulais discuter avec elle, mais je n’ai eu aucun retour de son cabinet", déplore Jeremy Rifkin.

L'usine nouvelle

A VOIR OU REVOIR:

La fin de l'ère industrielle expliquée par Jeremy Rifkin




Je suis tombée sur une étude faite par le CNRS parue en 2004, expliquant que l'arret du Gulfe stream ne serait pas le seul sénario a venir ...


Un casse-tête pour les scientifiques

Coup de semonce chez les océanographes, en ce début d'année 2004. Transmis « par erreur » à la presse, un rapport confidentiel du Pentagone vient en effet jeter un froid : il explique que la circulation des courants marins de l'Atlantique nord, dont le Gulf Stream, qui nous assure un climat tempéré en Europe, pourrait se métamorphoser vers 2010. À la clef, rien de moins qu'un nouvel âge glaciaire des deux côtés de l'Atlantique, des sécheresses éparses et des famines aux quatre coins du globe ! Fin du suspense : pour tous les scientifiques, ce scénario climatique est à la fois le plus noir et le plus improbable. Mais cet épisode a au moins eu le mérite de mettre en lumière deux vérités. Primo, les océans sont le véritable chef d'orchestre du climat de notre planète, dont ils couvrent 70 % de la surface. Deuzio, ça bouge au cœur des grands bleus : de plus en plus hauts et chauds, ils changent à une vitesse impressionnante et ne seront bientôt plus en mesure de nous garantir le climat actuel. Du coup, les chercheurs du CNRS naviguent sans relâche entre les océans (pour acquérir des données) et leur laboratoire (pour les intégrer à leurs modèles). Leur cheval de bataille : comprendre les évolutions de ces mers et leur impact sur le climat. Que vont devenir les grands courants qui assurent le chauffage central de notre planète, sous l'effet du changement climatique ? Les océans pourront-ils encore longtemps emmagasiner une part importante du carbone que l'homme s'obstine à rejeter dans l'atmosphère ? Emprisonné par les abysses, le méthane océanique prendra-t-il son envol dans l'atmosphère ? État des lieux des connaissances et des grandes interrogations actuelles.


Je conçois que le réchauffement climatique n'est pas dû a l'homme mais le réchauffement que nous générons  a automatiquement  un impact  totalement inconnues. Cet article reprend point par point les détraquements qui pourraient se faire ressentir ainsi que leurs conséquences

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