samedi 11 février 2012

Une avalanche observée dans le pôle nord de Mars

La sonde Mars Reconnaissance Orbiter a capturé des images d’une avalanche de glace et de poussière s’écroulant d’une falaise dans le pôle nord de Mars.
Ce n’est pas la première avalanche martienne que photographient les caméras embarquées à bord de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter. Détecté pour la toute première fois en 2008, ce type de phénomènes pourrait être dû à la fine couche de dioxyde de carbone gelé (de la glace sèche) qui se constitue au cours de l’hiver martien.
Les images à haute résolution obtenues grâce à HiRISE, le plus grand appareil jamais envoyé dans l’espace, ont été réalisées à 85° nord sur Mars. L’équipe d’astronomes de la NASA a indiqué que ce phénomène avait pu être détecté en raison de l’explosion de matériaux que provoque l’avalanche lorsqu’elle s’écroule. Si certaines avalanches, sur la planète rouge, sont dues à des impacts de météorites, celle-ci résulte des saisons qui ont-elles aussi un rôle à jouer sur Mars, tout comme l’hiver sur Terre.
Le Daily Mail rapporte d'ailleurs à ce sujet les propos de la scientifique Ingrid Daubar Spitale qui, la première, avait repérée les avalanches sur des images prises par Mars Reconnaissance Orbiter : "C’est géniale de voir quelque chose d’aussi dynamique sur Mars. D’habitude, la plupart de ce qu’on peut y voir n’a pas bougé depuis des millions d’années".
Maxisciences

Venus ralentit sa rotation

Carte géologique de Vénus (source: NASA Ames Reseach Center, aux États-Unis Geological Survey et le Massachusetts Institute of Technology)
 
 
Carte géologique de Vénus (source: NASA Ames Reseach Center, aux États-Unis Geological Survey et le Massachusetts Institute of Technology)
 
Vénus a toujours fonctionné plus lentement qu'il y a 20 ans, en fait, la planète met ainsi 6 minutes et demi de plus pour terminer sa rotation autour de son axe, une motion déjà caractérisé par un enregistrement lent achevé dans les 243 jours terrestres.
 
Cela est démontré par une étude menée par l'Institut DLR de recherche planétaire à Berlin et publié en Février du numéro spécial de la revue Icarus, dédié à la recherche la plus récente sur Vénus.
 
Les chercheurs, dirigée par Nils Mueller, ont comparé les données recueillies entre 1990 et 1994 par la sonde Magellan de la NASA avec la mission Venus Express de l'Agence spatiale européenne (ESA) depuis 2006 est en orbite autour de Vénus.
 
Après un examen attentif des plans radar de Magellan, grâce à laquelle ont été identifié certains points de repère sur la surface de Vénus, Muller et ses collègues sont allés chercher les mêmes structures au cours des dernières observations de l'infrarouge de la planète.
 
L'instrument Virtis a obtenus des images à partir du spectromètre largement conçus. Il a été conçu et fabriqué en Italie par des chercheurs de l'Institut national d'astrophysique (INAF) et le Galileo Avionics Finmeccanica Société pour le compte de l'Agence spatiale italienne (ASI).

Merci à la précision des images de Virtis , il a pû identifier une vingtaine d'années après les structures mêmes de la surface de la planète. Cependant, "il s'est retrouvé à 20 km de là où il devrait être en tenant compte de la vitesse" de rotation de la planète. D'où l'idée que Vénus augmente la durée de ses journées de 6 ½ minutes.

Selon les experts, le «frein» qui ralentit la rotation de l'atmosphère dense de Vénus est dû aux mouvements ondulatoires qui se propagent sur ​​la surface de la planète principalement composé de dioxyde de carbone et d'acide sulfurique, peut créer des effets de friction aptes à ralentir la rotation de la planète.
Source: ANSA
Ufo et nature 

Le trou noir Sgr A* dévore des astéroïdes avec une vitesse inédite




© Flickr.com/thebadastronomer/cc-by-sa 3.0
Le trou noir Sagittarius A* (Sgr A*) situé au centre de la Voie Lactée détruit avec une intensité extraordinaire des nuages de plusieurs astéroïdes, selon les dernières données de l'observatoire orbital de la NASA  Chandra.
Au cours des dernières années, les appareils enregistrent une fois par jour des séquences de flashes de rayon X inhabituelles. Ces flashes durent pendant quelques heures et leur intensité peut dépasser la norme de plusieurs centaines de fois.
D’après les scientifiques, Sagittarius A* rejette des forces puissantes qui déchirent des corps spatiaux en petit morceaux. Mais la population de la Terre n’a rien à craindre. Le système solaire se trouve à 25900 d’années-lumière du trou noir.

 

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